Trouver la paix intérieure, comment faire quand à 7h00 : le réveil sonne ? Avant de poser le pied à terre, ma to do list défile dans ma tête : préparer les enfants pour l’école, penser à leur goûter, au sac de piscine. Ou encore à appeler la baby sitter pour la prévenir du changement d’horaire de tennis, à la réunion avec mon boss qui démarre à 9h pile, à mon rendez-vous client à l’autre bout de la ville à 10h30 (au passage je me demande ce que je fais encore dans cette entreprise qui m’essore). Sans oublier le frigo à remplir d’ici ce soir, la machine à étendre… Je suis fatiguée, enrhumée depuis 10 jours déjà, j’ai du mal à voir le positif et mon dos me fait atrocement souffrir dès que j’en fait trop.

Et là ça me chicotte, Au fond, c’est ça la vie ? Être en permanence en tension, à checker ses TO DO List ? N’y a-t-il pas un moyen d’être plus zen, de se sentir plus aligné et vivre avec une certaine paix intérieure ?

Chercher la paix intérieure ou l’importance entre le corps, l’âme et l’esprit

A l’évidence, nous vivons dans une société du morcellement, où chacun se définit par ses différentes casquettes. « Je fais tel métier, j’ai tant d’enfants, je pratique tel sport… ». Nous sommes ainsi comme « saucissonnés » dans nos différents rôles.

Gérer une multitude de vies en une

De plus, les réseaux sociaux, les smartphones et tous les divertissements et sollicitations divers et variés nous mobilisent vers l’extérieur.

Il nous est donc très difficile de revenir à l’intérieur de nous-même pour trouver la paix intérieure.

Et pourtant nous ne sommes pas qu’un corps qui est dans l’action ou un esprit qui pense, nous sommes un ensemble corps, esprit et intériorité. Et tout l’enjeu est de créer une harmonie entre les trois, car, quand l’un est mis sous le tapis il y a fort à parier que ça craque.

Considérer l’homme dans ses trois dimensions corps, âme et esprit est ce que l’on appelle un « invariant anthropologique ». On le trouve « dans toutes les traditions quelle qu’elles soient. Cette répartition corps-âme-esprit n’est la propriété d’aucune culture, d’aucune religion, d’aucune époque, d’aucune civilisation, d’aucun auteur. » C’est, rappelle Michel Fromaget, anthropologue français « une donnée humaine fondamentale ».

La complexité de l’unité intérieure

On peut encore symboliser l’unité de l’homme par un cercle. Sa circonférence nous sépare du monde extérieur.

A l’intérieur de ce cercle il y a la partie visible de notre personne, c’est notre dimension corporelle.

Puis, vient un autre cercle avec toutes les pensées qui nous agitent, nos états intérieurs. Autrement dit, notre vie psychique et psychologique.

Enfin, à un dernier niveau plus profond encore, se tient un troisième cercle. Il forme notre noyau intérieur, là où siègent nos désirs profonds, nos aspirations, notre soif d’aimer.

L’être humain est donc composé d’un corps que l’on voit en premier lieu lorsque l’on se met en relation. C’est le côté visible, concret, charnel de la personne.

Mais il a aussi une intériorité, c’est-à-dire des facultés à l’intérieur de lui, qui ne sont pas visibles mais qui ont besoin du corps pour s’exprimer.

Il est impossible de nier que lorsque nous ressentons des émotions, ou que nous vivons des états particuliers à l’intérieur de nous-même, notre corps l’exprime aussi : je suis content, j’explose de joie. Je suis triste et je verse des larmes. Je suis en colère, je crie.

Les travaux de Paul Mac Lean sur le cerveau nous l’ont démontré. Lorsque les 3 cerveaux travaillent ensemble, le cerveau reptilien pour le corps, le limbique pour les émotions et le néocortex pour nos pensées, nous sommes en équilibre et nous trouvons la paix intérieure.

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L’alignement comme clé pour trouver la paix intérieure

 

A titre d’exemple, « l’alignement » est un concept utilisé en développement personnel dans lequel on retrouve bien cette idée d’unifier le corps, l’âme et l’esprit. On dit que l’alignement est une symphonie, une danse délicate entre son intérieur et son extérieur.

Être aligné, cette quête perpétuelle d’équilibre

C’est la quintessence du bien-être, la promesse d’une harmonie totale entre ce que nous sommes et ce que nous faisons. Entre ce que nous ressentons et ce que nous exprimons.

Pour l’illustrer, l’alignement est cette sensation d’équilibre lorsque toutes les pièces de notre puzzle personnel sont correctement assemblées.

C’est ce moment où l’on ressent une clarté sans précédent, une sérénité, une paix. En résumé, on se sent à sa juste place.

À l’inverse, une vie sans alignement peut ressembler à une nage à contre-courant durant laquelle on se bat, on lutte, on se sent épuisé. Il y a des obstacles, des rochers, des courants contraires. Un peu comme dans notre interminable roue de la logistique qui nous met en tension tous les jours. Ou bien cette entreprise où l’on va travailler machinalement sans n’y trouver aucune saveur.

Parfois, on se demande pourquoi s’obstiner à remonter ce courant et s’épuiser dans une course qui semble sans fin. C’est comme si on avait abusé du café. L’esprit tourne à mille à l’heure, sans réelle direction ni but.

Car oui, notre corps et notre cœur nous parlent. Ils émettent des signaux d’alerte.

Et plus on tente de les étouffer, plus ils ont tendance à s’exprimer fortement.

Et ces signaux, nous les connaissons bien : irritabilité, inquiétude, tristesse, fatigue, maux de tête, maux de dos… La liste est longue.

En synthèse, quand nous ne sommes pas alignés, il y a un décalage entre notre système de valeurs et nos actions. On se sent perdu, confus, insatisfait avec cette impression de tourner en rond, de stagner, de ne pas avancer.

Le rôle du précunéus dans la paix intérieure

Le précunéus : Un carrefour entre émotion, besoin de sens et réflexion au service de la paix intérieure

D’un point vue scientifique, le précunéus a été mis en avant dans des travaux menés par une équipe de chercheurs de l’université de Kyoto, publiés dans la revue Scientific reports. Ils ont analysé des IRM et identifié une zone du cerveau qui semble particulièrement développée chez les personnes heureuses. Cette zone du cerveau est le « précunéus ». Les individus les plus heureux, ayant tendance à ressentir les émotions positives de manière intense, et percevant un sens réel à leur vie, ont le précunéus plus volumineux que les autres.

Cette zone « magique » prédispose à intégrer à la fois des pensées rationnelles et des émotions. Ainsi, la régulation des émotions et leur prise de conscience est favorisée. En plus, le précunéus intervient dans tous les raisonnements que nous menons sur nous-mêmes. Rien à voir avec le nombrilisme, c’est plutôt une capacité de mobiliser ses propres souvenirs, ses émotions et ses désirs pour former des plans d’avenir. Or, mêler son histoire et avoir des projets ayant un sens est essentiel au bien-être et à la paix intérieure.

Comment reconnaître que vous avez trouvé la paix en vous ?

Voici quelques signaux qui peuvent nous indiquer que nous sommes alignés avec nous-même, avec nos aspirations profondes.

Voir la sérénité, un signe de cohérence

Tout d’abord la sérénité est un signe d’une cohérence entre les actes que nous posons et nos désirs intérieurs. En d’autres termes, nos actes traduisent concrètement nos désirs. En effet, quand je me sens bien dans mon travail, que je lui donne du sens, je peux alors m’y consacrer pleinement sans tiraillements ou grincements.

Cela implique donc, avant nos prises de décisions, d’avoir pris le temps de réfléchir à ce que nous désirons et poser des jalons pour faire de nos choix un succès.

Savoir nommer ses émotions pour trouver la paix intérieure

Lorsque nous sommes dans la roue du quotidien, nous n’avons pas le temps de nous écouter et nous courons courons inlassablement. Alors que le corps, lui, peut commencer à émettre des signaux inquiétants de fatigue ou autres.

La première chose est de reconnaître ce manque d’alignement en nommant les sentiments négatifs : nous sommes fatigués, exténués, irrités, énervés….

Lorsque nous nommons une émotion, le cortex préfrontal calme l’amygdale dans notre cerveau. L’effet des émotions est donc moindre. Ce qui laisse la place pour se connecter et travailler sa paix intérieure.

#5 je nomme mes émotions

Prendre du recul pour laisser entrer la paix intérieure

Essayons de prendre un peu de recul pour regarder les situations autrement et mettre en lien nos 3 dimensions.

Aller marcher dans la nature, écouter un morceau de musique qui nous calme ou simplement faire silence par de la méditation ou en se reculant dans un endroit où nous nous sentons bien…Cela va permettre de nous concentrer sur ce qui est le plus profond en nous.

Nous pouvons alors ressentir, au fond de nous, ce que nous aimons, retrouver des sensations, des envies, des désirs, parfois enfouis.

Il existe de multiples moyens de faire silence en soi : la méditation, le sport pour se vider la tête, le yoga, la marche. Ce retour sur soi, sur son intériorité est nécessaire pour écouter notre cœur. Il demande juste que nous prenions le temps. #114 je m’accorde des moments de méditation

Reprenons l’exemple de la maman surmenée dès le matin. En prenant le temps de nommer toutes ses émotions, elle amorce ce travail de prise de recul. Elle peut en venir à la conclusion qu’elle a le désir de travailler mais qu’elle ne supporte plus son entreprise. Peut-être va-t-elle enclencher des recherches d’un autre emploi ? Ou choisir de donner la priorité à sa famille ? Tant pis si elle s’ennuie dans son travail, sa priorité pendant cette période de vie sera la famille… Peut-être aussi, va-t-elle se dire qu’elle a besoin de faire du sport ou d’activité pour se défouler ? En fait, cette prise de recul va lui permettre de vivre autrement son quotidien et d’ajuster son organisation pour trouver une paix intérieure. Une chose est sûre, la solution est souvent différente pour chacun !

Cultiver la paix intérieure avec la gratitude

La gratitude s’apprend et elle a donc une véritable influence sur notre capacité à être heureux. Comme je le disais dans #20 J’adopte la gratitude

Les neurosciences le prouvent : exprimer sa gratitude favorise le bien-être et le bonheur. Mais en quoi consiste la gratitude ? La gratitude est la reconnaissance que nous éprouvons devant tous les bienfaits dont nous jouissons.

Elle suppose donc dans un premier temps d’avoir conscience de ces bienfaits puis de reconnaître ce qui les a générés : la nature, une personne (y compris nous-même), un objet, un animal, un geste…

Elle coupe court à la course au “toujours plus – toujours mieux” en nous invitant à nous centrer sur ce que nous avons.

Sachez qu’il faut 21 jours au cerveau pour adopter de nouveaux comportements ou états d’esprit.

Alors, pendant 21 jours, prenons 5 minutes par jour pour noter dans un carnet ce qui a été positif dans la journée. Même des petites choses, un plat que j’ai aimé, un sourire, un échange avec un collègue, une attention qui m’a touchée.

A l’issue de ces 21 jours, voyons les effets positifs de cette démarche. Et renouvelons là à chaque baisse de moral !

En résumé, trouver la paix intérieure, c’est : 

  • Lier le corps, le cœur et l’âme
  • Pratiquer la gratitude
  • Se sentir serein

Allez, cette semaine, la carte de 2 minutes de bonheur vous propose de prendre du recul ! Posez-vous pour faire silence en vous et écouter vos désirs. Et surtout savourez !

La petite mousse nous vient du Dalaï Lama et nous dit sagement « Chaque matin, quand vous vous réveillez, dites-vous que vous êtes chanceux d’être en vie. Que votre existence est précieuse et que vous n’allez pas la gâcher. »

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