La théorie de l’attachement est née des travaux de John Bowlby, dans le contexte de l’après-guerre, et a bouleversé notre compréhension des relations humaines. Inspiré par les recherches de Konrad Lorenz sur l’empreinte des oisons et d’Harry Harlow sur le besoin de contact des bébés singes, Bowlby a démontré que le besoin de sécurité affective est aussi vital que manger ou respirer. Ses observations sur les enfants séparés de leurs parents ont montré combien l’absence de soins affectifs pouvait freiner le développement social, émotionnel et cognitif.
Ses travaux ont été confirmés et enrichis par Mary Ainsworth, qui a mis en évidence les trois premiers styles d’attachement grâce à son expérience de la “Strange Situation”, et par Mary Main, qui a identifié l’attachement désorganisé et créé l’Adult Attachment Interview.
Aujourd’hui, ces découvertes nous rappellent que l’attachement n’est pas figé : il se construit et se répare tout au long de la vie, dans chaque relation significative.
Nous démarrons aujourd’hui une mini-série de 5 épisodes consacrée aux liens d’attachement. Ces fils invisibles qui nous relient aux autres et qui influencent, parfois sans que nous en ayons conscience, notre façon d’aimer, de faire confiance, de nous sentir en sécurité, de voir le monde et les autres.
Aujourd’hui, dans cet épisode 275, le 1er de cette série, nous allons poser les bases de la théorie de l’attachement. Comprendre comment elle est née, comment ces liens se construisent dès la naissance, et en quoi ils nous façonnent tout au long de la vie.
Depuis des années, j’ai à cœur de créer des outils simples pour nourrir nos liens, comme les cartes des jeux 2 minutes de bonheur®. Parce que derrière chaque carte il y a un échange, et… un lien d’attachement.
Dans le jeu couple, par exemple, une carte propose : « Comment j’aime être réconforté ? » – une question qui dit beaucoup de notre manière d’entrer en relation qui ne parle pas encore d’amour mais bien de façon de s’approcher et s’attacher à l’autre.
Ça me chicotte !
Raphaëlle, imagine mon bébé qui pleure. Ses petites mains s’agitent, son visage se crispe. Quelques secondes plus tard, j’arrive avec ma voix douce, ma main rassurante, un biberon, un câlin… et il se calme, apaisé.
Maintenant, imaginez ce même bébé qui pleure… mais cette fois, personne ne vient. Juste le silence. L’attente. Puis la peur qui s’installe.
Et là, ça me chicotte. Est-ce que la manière dont nous avons été consolés, entendus… ou ignorés, dans nos toutes premières années, ne devient pas le socle de notre façon d’entrer en lien avec les autres ? La répétition pourrait façonner cela en nous.
Les racines scientifiques de la théorie de l’attachement
Les découvertes en psychologie clinique ont révélé une théorie essentielle pour comprendre nos relations : la théorie de l’attachement.
Elle a émergé dans le contexte de l’après-guerre, lorsque le psychiatre et psychanalyste britannique John Bowlby a mis en évidence le lien entre le manque d’affection dans l’enfance et des difficultés de développement social et affectif.
Pour bâtir cette théorie, Bowlby s’est inspiré de l’éthologie, la science qui étudie le comportement animal et humain. Il s’est appuyé notamment sur les travaux de Konrad Lorenz, qui avait étudié l’empreinte chez les oisons, et de Harry Harlow, célèbre pour ses expériences avec des bébés singes et leurs figures de substitution. Allons les explorer.
Konrad Lorenz et l’empreinte des oisons
En 1935, un chercheur un peu original, Konrad Lorenz, décide d’élever des oies. Et il fait une observation étonnante : dès leur sortie de l’œuf, les bébés oisons s’attachent à la première chose qu’ils voient… Qu’il s’agisse de leur maman, d’un objet ou même… d’un être humain.
Lorenz a eu l’idée malicieuse d’être lui-même la première présence au moment de l’éclosion. Résultat : partout où il allait, ses petites oies le suivaient à la trace, comme s’il était leur maman. On le surnommait d’ailleurs “l’homme aux oies”.
De ces expériences est née la théorie de l’empreinte. Ce mécanisme d’attachement très rapide, qui permet à l’animal de reconnaître une figure de sécurité et de développer un comportement social. Chez les oies, c’est très marqué. Chez les mammifères, un peu moins… Mais le parallèle avec nos propres liens d’attachement est passionnant ! https://www.youtube.com/watch?v=JGyfcBfSj4M)
Harry Harlow et l’expérience des petits singes
Dans les années 50, un psychologue américain, Harry Harlow, mène une expérience devenue incontournable pour comprendre l’attachement.
Il élève de jeunes singes séparés de leur mère et leur propose deux “mamans de substitution” : l’une en fil de fer, équipée d’un biberon de lait, et l’autre en tissu doux et chaud, mais sans nourriture.
Et là, surprise : les petits singes vont bien sûr chercher le lait auprès de la figurine en fil de fer, cependant ils passent la grande majorité de leur temps… blottis contre la maman en tissu.
Le premier besoin des mammifères, c’est avant tout le contact, la chaleur, le réconfort. (https://www.youtube.com/watch?v=mS8lCjq5s4A)
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John Bowlby et la naissance de la théorie de l’attachement
Le premier à vraiment théoriser ce besoin vital de sécurité affective, c’est John Bowlby.
Sous l’influence de Donald Winnicott, il accompagne des enfants envoyés à la campagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Beaucoup étaient séparés de leurs familles, souvent dans des conditions très dures.
Ces observations, croisées avec les travaux en éthologie, l’amènent à publier en 1944 une étude devenue célèbre : « 44 jeunes voleurs, leur personnalité et leur vie de famille ». Dans ce travail, Bowlby met en évidence les conséquences des séparations prolongées avec les parents : difficultés sociales, isolement, comportements délinquants.
En 1951, l’OMS lui confie une mission d’envergure : rédiger un rapport sur les enfants privés de famille, une réalité dramatique dans l’Europe d’après-guerre. Ses conclusions sont marquantes. La privation de soins affectifs entraîne des relations superficielles, un manque de concentration, une incapacité à entrer en relation. Et parfois même une absence de réaction émotionnelle. Ce rapport va transformer la prise en charge des jeunes enfants dans les hôpitaux.
Bien sûr, Bowlby a suscité des résistances, notamment parmi les psychanalystes de l’époque. Cependant, c’est dans ce contexte que la théorie de l’attachement a vu le jour.
Cette théorie met en avant une idée simple et révolutionnaire. Les tout premiers liens entre un bébé et la personne qui prend soin de lui sont la pierre angulaire de son développement. Ces liens affectent toutes les dimensions de l’enfant : sociale, émotionnelle, motrice, cognitive, langagière et même morale. Il confirme qu' »un bébé seul, ça n’existe pas « , comme affirmé par Winnicott. Sans figure maternante, le bébé n’est pas !
En résumé : Pour John Bowlby, l’attachement n’est pas un “plus” ou un luxe, c’est un besoin vital, aussi essentiel que de boire ou de respirer.
Mary Ainsworth : donner corps à la théorie de l’attachement
Si John Bowlby a jeté les bases de la théorie de l’attachement, c’est Mary Ainsworth, psychologue canadienne, qui en a apporté la confirmation expérimentale et la mise en pratique.
Observer le quotidien des enfants
Dans les années 1950, Mary Ainsworth part en Ouganda puis à Baltimore pour observer des familles dans leur vie quotidienne. Elle remarque que tous les enfants ne réagissent pas de la même manière à la présence – ou à l’absence – de leur figure d’attachement. Certains s’apaisent facilement quand leur mère revient, d’autres restent anxieux ou au contraire distants.
Ces observations l’amènent à imaginer une expérience devenue mythique : la Strange Situation (la “situation étrange”).
La « Strange Situation »
Dans les années 1970, Mary Ainsworth conçoit un protocole simple et puissant : elle place un enfant de 12 à 18 mois dans une pièce inconnue, avec des jouets et en présence de sa mère.
Puis elle introduit une série de courtes séparations et retrouvailles : la mère sort, un étranger entre, puis la mère revient. https://www.youtube.com/watch?v=_WYspiPF5uA
Ce qui intéresse Ainsworth, ce n’est pas tant la réaction à la séparation, c’est ce qui se passe au moment des retrouvailles. Car c’est là que se révèle le style d’attachement de l’enfant.
Trois styles d’attachement identifiés
Grâce à ces observations, Mary Ainsworth décrit trois grands styles d’attachement chez les enfants :
- L’attachement sécure: l’enfant manifeste une détresse à la séparation, puis se calme rapidement au retour de sa mère et reprend ses explorations. Il a confiance dans la disponibilité de sa figure d’attachement.
- L’attachement insécure-anxieux: l’enfant est très bouleversé par la séparation et peine à se calmer au retour. Il réclame de l’attention, cependant, il reste agité et inquiet.
- L’attachement insécure-évitant: l’enfant semble peu affecté par le départ et le retour de la mère. En réalité, il intériorise sa détresse et a appris à se débrouiller seul pour éviter le rejet.
Une base pour comprendre nos relations adultes
Les travaux de Mary Ainsworth ont montré que la qualité des premiers liens influence profondément la façon dont nous explorons le monde, régulons nos émotions et entrons en relation avec les autres.
Et ce qui est fascinant, c’est que ces styles d’attachement observés chez le petit enfant se retrouvent aussi… à l’âge adulte, dans nos couples, nos amitiés, nos relations de travail. Et ce qui me fascine aussi est que rien n’est fixé dans le marbre !
Une leçon universelle
Grâce à Mary Ainsworth, nous comprenons mieux que la sécurité affective se construit dans le quotidien à travers des réponses cohérentes, prévisibles et adaptées aux besoins de l’enfant. En d’autres termes : c’est la constance et la qualité de la présence qui permettent à l’enfant de développer une véritable base de sécurité.
Mary Main et l’attachement désorganisé
Psychologue américaine, Mary Main est l’une des principales continuatrices de la théorie de l’attachement. Formée auprès de Mary Ainsworth, elle s’est intéressée aux situations que la “Strange Situation” ne permettait pas d’expliquer complètement. Mary Main va compléter ce tableau avec un quatrième style, l’attachement désorganisé, où l’enfant manifeste à la fois une recherche de proximité et une peur de sa figure d’attachement.
L’émergence de l’attachement désorganisé
En observant certains enfants, Mary Main constate qu’ils manifestent à la fois une recherche de proximité et une peur de la figure d’attachement. Par exemple : un enfant qui court vers sa mère au retour… puis s’arrête net, tétanisé, ou détourne le regard comme s’il était pris dans un conflit intérieur.
Cette situation survient souvent quand la figure d’attachement est à la fois source de réconfort et de danger. Un parent violent, maltraitant, ou lui-même en grande détresse psychologique. L’enfant ne sait alors plus s’il doit fuir ou chercher protection.
L’Adult Attachment Interview (AAI) : Une innovation méthodologique
Mary Main a aussi créé l’Adult Attachment Interview, un entretien semi-directif qui permet d’évaluer les représentations d’attachement chez l’adulte à travers son récit de vie.
Cet outil a montré que la manière dont un adulte parle de ses souvenirs d’enfance est plus révélatrice que les souvenirs eux-mêmes. Par exemple, un adulte peut avoir vécu des expériences douloureuses et cependant les raconter de façon cohérente et apaisée. Cela correspond à un attachement sécure.
L’importance des travaux de Mary Main
Le concept d’attachement désorganisé éclaire la manière dont les traumatismes précoces peuvent marquer la régulation émotionnelle et les relations futures.
Identifier un attachement désorganisé ne condamne pas. Au contraire, cela ouvre la voie à des prises en charge thérapeutiques qui permettent de réorganiser ses liens et d’aller vers plus de sécurité affective.
Je change de regard
Comment se construit l’attachement ?
Dès ses premiers mois, le bébé cherche une figure de sécurité, une personne vers qui il peut se tourner quand il a besoin de réconfort. On parle de son donneur de soins principal – souvent, mais pas toujours, la maman.
Comment cela se joue-t-il ? Grâce aux signaux que le bébé envoie : ses pleurs, ses sourires, ses petits babillages. Et en face, l’adulte qui répond : en le prenant dans les bras, en le nourrissant, en changeant sa couche ou en le câlinant. C’est dans cette danse du “j’appelle – tu réponds” que naît le lien d’attachement.
Alors, vous vous demandez peut-être : existe-t-il plusieurs figures ?
La réponse est OUI. Il y aune figure primordiale et une secondaire. L’enfant choisit une figure d’attachement principale, la personne sur qui il s’appuie avant tout. Bien souvent c’est la mère, car le bébé reconnaît déjà sa voix, son odeur, le rythme de son cœur qu’il a entendu in utero. Parfois, la maman ne peut pas répondre à ses besoins. Du coup, il peut aussi avoir des figures d’attachement secondaires : le papa, les grands-parents, une nounou, un instituteur… Ces autres liens viennent compléter le premier et offrent à l’enfant un réseau de sécurité et de différenciation.
Et si la figure principale disparaît ou n’est pas disponible, l’enfant se tournera naturellement vers une autre figure importante pour lui. C’est cette richesse de liens qui lui permettra de continuer à grandir et à prendre des risques en toute confiance.
Plus la réponse est cohérente et adaptée dans les moments de stress – faim, solitude, douleurs, inconfort – plus le bébé développe une confiance de base.
Le lien d’attachement est comme un fil
On peut comparer le lien d’attachement entre un parent et son enfant à un fil invisible.
Au début de la vie, ce fil est tout fin, presque comme un fil de couture. Et plus l’adulte répond de façon régulière et cohérente aux besoins du bébé – le nourrir, le consoler, le câliner – plus ce fil devient solide et flexible.
Ce fil est une corde de sécurité. Elle permet à l’enfant de s’éloigner pour explorer son environnement, tout en sachant qu’il peut revenir vers sa figure d’attachement quand il en a besoin. Dans les moments de stress, il se rapproche, cherche un regard, un câlin, un mot rassurant… puis repart jouer.
On le voit très bien dans les parcs : un enfant joue avec enthousiasme, puis lève la tête, cherche des yeux sa maman ou son papa, reçoit un sourire… et repart de plus belle dans son aventure.
Les expériences d’attachement
Tout au long de notre vie, nous faisons des expériences d’attachement. Elles commencent dès les premiers jours avec nos parents ou nos figures de soins. Cependant elles ne s’arrêtent jamais. À chaque nouvelle relation – un ami, un professeur, un partenaire amoureux, un collègue, un enfant, un petit-enfant – nous tissons de nouveaux fils d’attachement. Ces expériences viennent parfois confirmer la sécurité que nous avons reçue, parfois la fragiliser, et parfois même la réparer. C’est la beauté de la vie relationnelle : nous ne sommes pas figés dans un seul modèle. Nous pouvons à tout moment vivre des liens qui nous apaisent, nous consolent, et nous apprennent à faire confiance de nouveau.
Tout au long de notre vie, nous faisons des expériences d’attachement. Elles évoluent, se transforment, et continuent de nous façonner bien au-delà de l’enfance.
Dans l’enfance
Ce sont les parents, les grands-parents, ou encore les enseignants qui deviennent des figures d’attachement. Un câlin, une présence régulière, un mot rassurant à l’école. Autant de gestes qui construisent la sécurité intérieure.
À l’adolescence
Les amis prennent une place considérable. Ils deviennent des “bases de sécurité” nouvelles, vers lesquelles il se tourne pour être compris, soutenus, encouragés à grandir.
Dans la vie adulte
C’est souvent le couple, parfois des collègues ou des mentors, qui incarnent ces liens d’attachement. Ils nourrissent notre besoin de proximité, de reconnaissance et de confiance.
Quand on devient parent
Un nouvel attachement apparaît : celui que l’on tisse avec son enfant. C’est une expérience puissante qui réveille nos propres histoires et qui, parfois, nous donne l’occasion de les réparer.
Et même dans le grand âge
Les liens d’attachement restent essentiels. Qu’il s’agisse d’un conjoint, d’un enfant, d’un petit-enfant ou d’un ami fidèle, ces relations continuent d’apporter réconfort, sécurité et sens.
Ces expériences multiples nous rappellent une chose : l’attachement ne s’arrête jamais. À chaque rencontre importante, nous avons la possibilité de renforcer notre sécurité intérieure ou de découvrir de nouveaux chemins vers la confiance.
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En résumé, les bases de l’attachement
- Sont la trame de nos vies relationnelles
- Permettent de comprendre comment nous aimons aujourd’hui
- Évoluent tout au long de notre vie
A vous de jouer chers auditeurs, la carte de 2 minutes de bonheur vous propose une petite pause. Fermez les yeux – si vous le pouvez – et souvenez-vous d’un moment où vous vous êtes senti en sécurité, compris, consolé. Ça peut être une étreinte, un mot doux, une présence rassurante.
Prenez quelques secondes pour retrouver cette image. Ressentez ce qu’elle vous fait aujourd’hui : chaleur, apaisement, sourire peut-être. Puis, notez ce souvenir quelque part, dans votre carnet ou dans votre téléphone. Ce petit moment devient une ressource intérieure à laquelle vous pourrez revenir.
Dans le prochain épisode, nous allons explorer les différents styles d’attachement : anxieux, évitant, sécure, désorganisé. Vous découvrirez peut-être ceux qui vous correspondent le plus en fonction des situations et comment cela influence vos relations.
En attendant, je vous invite à garder ce souvenir de sécurité comme un petit talisman. Parce que, oui, le bonheur se construit aussi dans la qualité de nos liens.
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La Petite Mousse de 2 minutes de Bonheur
“Ce que l’enfant devient dépendra de la qualité des liens qu’il construit.”
Vos questions les plus fréquentes
Pourquoi la théorie de l’attachement est-elle si importante ?
Elle montre que nos premiers liens influencent profondément notre façon d’aimer, de gérer le stress et de construire des relations. Comprendre son style d’attachement, c’est mieux comprendre ses réactions et ouvrir la porte à des relations plus sécures.
Est-ce que mon attachement se joue seulement dans l’enfance ?
Non. Même si les bases se posent dans les premières années, l’attachement se construit tout au long de la vie. Chaque relation significative (amis, couple, collègues, enfants, petits-enfants) peut renforcer, fragiliser ou réparer notre sécurité affective.
Puis-je changer mon style d’attachement si je ne me sens pas “sécure” ?
Oui. Rien n’est figé : grâce à des relations sécurisantes, au travail sur soi ou à un accompagnement thérapeutique, il est possible de transformer son style d’attachement et de développer plus de confiance, de stabilité et de sérénité dans ses relations.

