Dans cet épisode de Bulle de Bonheur, Raphaëlle reçoit Xavier Mathieu, psychologue, psychothérapeute et spécialiste du trauma. Ensemble, ils explorent la manière dont nos blessures passées – qu’elles soient liées à l’abandon, la trahison ou l’humiliation – influencent encore nos réactions, nos relations et nos façons d’aimer. Bonne nouvelle : ces blessures ne sont pas une fatalité. Avec douceur et bienveillance, Xavier propose des pistes concrètes pour les reconnaître, les accueillir et s’en libérer afin de vivre des relations plus apaisées.

 

Parfois nous avons des réactions disproportionnées. Et si nos peurs de l’abandon, notre besoin de contrôle ou nos silences pesants étaient le reflet de blessures passées qui cherchent encore à se faire entendre ?

Reconnaitre et apprivoiser nos blessures anciennes

Dans cet épisode 274, au côté de Xavier Mathieu, nous vous invitons à plonger au cœur de ces blessures du passé. Celles-ci, parfois à notre insu, influencent nos façons d’aimer, de nous attacher, de nous défendre ou de nous éloigner.
Blessures d’enfance, trahisons, humiliations… Elles laissent des traces invisibles mais bien vivantes. Alors Bonne nouvelle : ce n’est pas une fatalité !

Pourquoi parler des blessures passées ?

Il nous arrive tous d’avoir des réactions disproportionnées : peur de l’abandon, besoin de contrôle, colère ou silence pesant. Souvent, ces comportements ne sont pas liés uniquement à la situation présente. Ils sont le reflet de blessures anciennes qui cherchent encore à se faire entendre.

Ces blessures émotionnelles influencent notre façon de nous attacher, d’aimer, de nous défendre ou de nous éloigner. Les comprendre, c’est mieux se connaître et offrir à nos proches des relations plus justes et plus authentiques.

 

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Qu’est-ce qu’une blessure émotionnelle ?

Une accumulation d’expériences

Pour Xavier Mathieu, une blessure émotionnelle n’est pas seulement un souvenir douloureux. Elle est le résultat d’un cumul d’expériences, notamment celles de l’enfance, qui façonnent notre regard sur le monde et sur nous-mêmes.

  • Si l’enfant a vécu des expériences positives et sécurisantes, il en retire de la confiance et de l’élan.

  • S’il a été confronté au rejet, à la violence ou au manque d’attention, il en conclut souvent qu’il est insuffisant, pas aimable ou pas adéquat.

La blessure comme alarme émotionnelle

Ces expériences négatives laissent une zone sensible, comparable à une blessure physique. À l’âge adulte, cette blessure agit comme une alarme restée allumée. Elle se déclenche dès qu’un contexte rappelle, même de façon subtile, la douleur initiale. Une odeur, une ambiance, une phrase suffisent parfois à réactiver la mémoire du corps et de l’émotion.

Lien entre blessures passées et théorie de l’attachement

Un bébé ne peut pas survivre sans s’attacher à ses parents ou à ses figures de soin. La qualité de cet attachement influence profondément son rapport au monde :

  • Attachement sécurisant : si ses besoins sont entendus et accueillis, l’enfant comprend qu’il est aimable, que les autres sont fiables et que le monde est sécurisant. Il développe alors confiance et élan.

  • Attachement insécurisant : si ses pleurs rencontrent rejet, indifférence ou violence, il en conclut qu’il n’est pas digne d’amour, que les autres sont dangereux et que le monde est menaçant. Cela génère peur, méfiance et crispation.

Ces premières expériences conditionnent ensuite nos attentes, nos réactions et nos relations adultes. Elles expliquent pourquoi certains avancent avec confiance tandis que d’autres restent marqués par des mécanismes de défense.

Comment se manifestent les blessures passées ?

Les blessures passées ne se voient pas, mais elles influencent directement nos comportements :

  • peur de l’abandon,

  • besoin excessif de contrôle,

  • agressivité ou colère disproportionnée,

  • inhibition, retrait ou silence pesant,

  • sentiment de ne pas être “assez” (pas aimable, pas valable, pas suffisant).

Ces manifestations sont comparables à un gyrophare émotionnel : à chaque situation qui rappelle la douleur originelle, l’alarme s’allume et déclenche des réactions automatiques, parfois difficiles à comprendre pour nous-mêmes comme pour les autres.

Avons-nous tous des blessures passées ?

La réponse est oui. Même une enfance “normale” laisse des zones sensibles. Aucun parent n’est parfait, et chacun transmet malgré lui ses propres vulnérabilités.

Dès lors, nous développons tous des stratégies pour obtenir de l’amour et éviter le rejet :

  • chercher à plaire,

  • se taire pour ne pas déranger,

  • se montrer fort ou parfait.

Mais lorsque ces stratégies ne fonctionnent pas, la douleur du manque d’amour ressurgit, entraînant des réactions automatiques : panique, colère, retrait ou victimisation.

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Peut-on guérir de ses blessures passées ?

La reconnaissance comme premier pas

Prendre conscience de nos blessures passées, c’est déjà les apprivoiser. En les mettant en lumière, on apprend à identifier les situations qui les réactivent et à comprendre pourquoi certaines émotions sont si intenses.

Le rôle de la douceur envers soi-même

Pour Xavier Mathieu, le changement ne se fait pas par la contrainte ou l’autocorrection, mais par une approche douce et bienveillante envers soi. C’est en accueillant nos vulnérabilités que nous pouvons les transformer.

Des pistes concrètes

  • La thérapie permet de revisiter ses expériences et de mettre des mots sur ses blessures.

  • Les relations bienveillantes offrent un terrain de guérison.

  • Le temps et la conscience de soi permettent de désactiver progressivement les alarmes restées allumées.

La Petite Mousse de 2 minutes de Bonheur

« Nos blessures peuvent devenir des fenêtres par lesquelles la lumière entre. »

Henri Nouwen

Petite mousse- 2 minutes de bonheur

Vos questions les plus fréquentes

Comment savoir si mes réactions viennent de blessures passées ?

Vous pouvez le reconnaître lorsque vos émotions semblent disproportionnées à la situation : une peur de l’abandon trop forte, une colère qui déborde, un besoin excessif de contrôle.

Est-il possible de guérir de ses blessures passées ?

Oui. Les blessures ne sont pas une fatalité. En les reconnaissant, en accueillant sa vulnérabilité et en s’entourant de relations bienveillantes, il est possible de réduire leur impact et de transformer sa manière d’aimer.

Que puis-je faire au quotidien pour apprivoiser mes blessures ?

Un premier pas consiste à identifier ses déclencheurs et à accueillir l’émotion sans jugement. La douceur envers soi-même, la thérapie et des pratiques de conscience (écriture, méditation, respiration) peuvent aider à apaiser les réactions automatiques.

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