Être acteur de sa vie… “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde”. 

Si cette phrase de Gandhi est devenue célèbre, nous sommes-nous déjà vraiment demandé ce qu’elle impliquait en pratique ? Dans notre vie ?

Subir sa vie

Il me semble que nous oscillons régulièrement entre différentes façons de vivre notre vie. Nous avons quelquefois l’impression de la subir ou d’en être juste un spectateur. Alors qu’à d’autres moments, nous nous sentons doté d’un fort pouvoir d’influence, d’une réelle capacité à agir sur elle. 

Cette période de confinement est particulière. Tous ceux qui n’exercent pas de métiers essentiels ont été ou sont encore contraints à rester chez eux. Les enfants et les aînés sont empêchés de sortir. De ce fait, la question de subir une situation se pose tout particulièrement. 

Subir la vie revient souvent à attribuer aux autres la responsabilité de ce qui nous arrive. Être gouverné par des incapables et des malhonnêtes, être entouré de gens qui ne savent pas conduire. Ou encore avoir un patron incompréhensif, vivre dans une société de surconsommation mais aussi avoir un coup de chance. Mais aussi réussir un examen car il était facile…

Bref, penser que notre vie est déterminée par des causes extérieures, incontrôlables et générales. 

Faire des attributions

Or, faire des attributions, c’est à dire déterminer des liens de causalité entre un événement et une explication n’est pas neutre. Cela détermine non seulement notre compréhension du monde, mais également la façon dont nous allons y mettre un sens et dont nous allons agir. 

Nos attributions peuvent en effet être internes (cela dépend de moi) ou externes (ce sont les autres). Contrôlables (j’ai un pouvoir d’agir dessus) ou pas. Spécifiques (les évènements concernent une situation précise) ou générales.

Façons de gérer sa vie

Selon leur teinte, notre façon de gérer notre vie pourra prendre 2 axes très différents :

  • être dans l’attente, se laisser porter, se plaindre de l’imprévu. Également être stressé à l’idée de devoir faire des choix, se contenter de la routine et rester bien au chaud dans sa zone dite de confort.
  • ou avoir un pouvoir décisionnel sur les évènements, influencer sa vie, agir, se tromper. Ainsi que progresser, régresser, explorer des zones inconnues, créer, innover… Bref se battre pour ce en quoi nous croyons, se voir comme le leader de sa vie.

Agir sur sa vie

Nous vous proposons aujourd’hui de nous concentrer sur cette 2e perspective. Voyons ensemble comment il est possible d’être un acteur accompli et heureux, et ce, même dans les situations imposées comme celle du confinement ! Il nous reste en effet toujours une part de choix, de décision libre. 

 

Un soutien « psy » indispensable pour un passage à la retraite positif ! Pour prendre en main votre vie !

C’est le pari du coffret de communication 1 temps pour Soi® Retraite

Et si vous décidiez avec conviction que vous avez un pouvoir véritable sur le cours de votre vie ?

Pour cela, vous allez devoir préalablement identifier vos forces de caractères, car ce sont elles qui vont être le carburant de votre moteur.

Identifier ses forces de caractère

Nous vous en parlions dans Bulle de Bonheur #24, comme un des moyens de reconnaître nos talents. Martin Seligman et Christopher Peterson ont établi une liste de 24 forces de caractères humaines et universelles. Cela peut faciliter la découverte et le développement de nos talents, et nous aider à nous sentir pleinement acteur de notre vie. Faîtes le test !

Pour mémo, ces forces sont associées à 6 grandes vertus :

  • la sagesse et la connaissance (esprit critique, créativité, …) 
  • le courage (assiduité, persévérance, …) 
  • l’humanisme (aptitude à se soucier des autres et à les aider : bienveillance) 
  • la justice (travail d’équipe, leardership, intégrité, …)
  • la tempérance (pardon, modestie, humilité, …)
  • la transcendance (aptitude à donner un sens à sa vie, à créer des liens avec le monde et l’univers : gratitude, espoir, humour…). 

Selon la psychologie positive, identifier nos forces permet de développer une meilleure conscience de soi. Plus cette conscience est développée, plus nous serons à même de décider de notre bien-être et de notre bonheur. Il est donc extrêmement important de développer ses forces et de les pratiquer au quotidien pour notre propre bénéfice mais également pour celui d’autrui.

Décider en connaissance de cause de sa vie

C’est le contraire de se mettre en pilote automatique. C’est à dire réagir aux événements sans réfléchir, en étant fidèle à nos habitudes ! Si ce mode automatique peut nous faire gagner du temps, il peut aussi nous desservir.

Il peut en effet finir pas nous donner l’impression que dans certaines situations, nous n’avons pas de choix, nous n’avons qu’une seule réaction possible. Baisser les bras en cas d’obstacles, se mettre en colère quand on est en profond désaccord avec quelqu’un. Ou aussi éviter les situations qu’on ne maîtrise pas….

En agissant de la sorte, nous nous enfermons dans un seul mode de pensée, et passons à côté d’opportunités de faire de nouvelles expériences, de s’ouvrir à d’autres possibles.

Le devoir d’obligation

Cela revient aussi souvent à s’enfermer dans le devoir, l’obligation. C’est à dire agir sous l’emprise des « il faut » au lieu de poser des « je choisis » (dans le respect de son entourage évidemment !).

Il est donc important que nos comportements ne soient pas dictés par nos réactions passées et que nous sachions prendre du recul. Il est nécessaire de réfléchir à d’autres moyens d’agir pour reprendre le contrôle de nos décisions. C’est à dire être à nouveau le chef d’orchestre de notre vie (Bulle de Bonheur #41).

Prenons le cas d’un de vos proches qui a le don de vous faire sortir de vos gonds (nous en avons tous un !) Et si vous refusiez de rejouer toujours la même scène la prochaine fois que vous allez le voir ? Vous pourriez ainsi décider de modifier une de vos façons de faire. Au lieu de réagir immédiatement à ce qu’il vous dit, dites-lui que vous avez besoin de temps pour réfléchir à son propos. Au lieu de rétorquer, ignorez la provocation ou utilisez l’humour pour lui dire que vous avez changé de goûts récemment et que vous vous êtes découvert une passion pour les relations sans conflit ! 

L’essentiel est de modifier un tout petit peu votre réaction habituelle. Non seulement pour cesser de subir et alimenter la situation. Mais également pour reprendre le volant et vous diriger vers une route beaucoup plus agréable.

Être artisan de son propre avenir

C’est d’abord savoir se libérer de son passé parce que, vous l’avez sans doute entendu maintes fois, on ne peut refaire le passé. Mais aussi parce que nous ne sommes pas responsables de notre passé.

En revanche, nous sommes responsables de ce que nous en faisons. 

Il ne s’agit donc pas de nier notre passé (notre passé peut d’ailleurs nous être utile pour apprendre de nos erreurs et nos expériences Bulle de Bonheur #34). 

Notre passé colore une partie de notre présent, mais il n’en est pas le seul déterminant. 

Tal Ben-Shahar dit ainsi que “les répercussions du passé relèvent moins du déterminisme que de la probabilité”. Ce qui signifie qu’en apprenant à se connaître (avec ses qualités, ses défauts, ses manques, ses forces), nous pouvons mettre en oeuvre les moyens pour mener l’existence que l’on souhaite mener. Pas de magie cependant ! Volonté, efforts et confiance seront des compagnons indispensables pour cela. 

Nous sommes des êtres libres

Et souvenez-vous que nous sommes des êtres “libres, imparfaits et heureux” comme le rappelle le titre d’un des livres de Christophe André  (Bulle de Bonheur #39 et #49).

Pour être artisan de son avenir, Tal Ben-Shahar parle de la question des choix que nous évoquions dans notre introduction : subir ou agir.

Il illustre son propos en racontant un cas pratique présent dans de nombreux ouvrages de psychologie. Celui de jumeaux ayant eu une enfance extrêmement difficile, entre drogue, violence et négligence parentale. A l’âge adulte, l’un se drogue, bat ses enfants et est dépendant de l’aide sociale. L’autre est heureux dans son travail, mari épanoui, père aimant, comblant les besoins de ses enfants. A la question du psychologue “comment en êtes-vous arrivé là ?”, les deux frères répondent par la même phrase. “Comment aurais-je pu faire autrement avec ce que j’ai vécu ?”. Chacun a le même passé mais en a fait un usage différent. L’un en est devenu l’esclave, l’autre a décidé de se créer un avenir meilleur. 

Et vous, que décidez-vous ?

Se dire oui à soi-même

Nous avons déjà parlé de l’importance de savoir dire “non” pour se dire “oui à soi même”. (#38 j’apprends à dire non)Des oui qui servent notre vision personnelle et qui nous permettent d’être en congruence, d’agir avec intégrité et respect, et de développer une meilleure connaissance de soi et des autres.

Nous avons ce pouvoir ! Il nécessite de faire des choix (donc de renoncer à certaines choses !) et d’établir des priorités, mais n’est-ce pas rassurant et motivant de savoir que nous avons la possibilité d’agir pour construire en partie notre chemin de vie ? 

Des outils

Pour cela, nous vous rappelons en passant 2 précieux outils présentés dans notre podcast Bulle de Bonheur #10 je gère mes priorités :

  • savoir jouer plus régulièrement avec ces 3 questions : est ce que je dois le faire ? Puis-je le faire ? Ai-je envie de le faire ? Ces interrogations sont une excellente façon de reprendre le pouvoir sur notre vie. De l’agir au lieu du subir, et de décider ce qui est important pour nous.
  • utiliser la Matrice d’Eisenhower, pour vous aider à différencier ce qui est important et urgent. Mais encore ce qui important et pas urgent, ce qui est urgent et pas important et enfin ce ce qui n’est ni urgent ni important.

En fait, en préparant ce podcast, nous avons réalisé que chacun de nos podcasts pouvait être l’illustration de notre capacité à être le maestro de notre vie ! 

De la place au bonheur dans sa vie

Vous vous en souvenez peut-être mais nous avions abordé ce thème dès notre premier podcast Bulle de Bonheur #1 je fais de la place au bonheur. Nous rappelions en effet que si le bonheur est une affaire de gènes, il dépend aussi à 40% de nos comportements.

La conclusion de notre podcast était donc de dire que nous pouvions être acteur de notre bonheur, donc de notre vie !

Les bulles de bonheur qui ont suivi sont autant de moyens d’actions. Ne suis-je pas acteur de ma vie quand je pardonne, quand je me déconnecte, quand je gère mes colères. Mais aussi quand je recherche l’équilibre, quand je pratique la pensée positive ? 

En bref 

  • Être acteur de sa vie relève d’une vision de l’existence, d’un choix et d’une façon d’agir.
  • Être acteur de sa vie consiste à accepter d’avoir du pouvoir donc une part de responsabilité dans ce que je vis.
  • C’est faire le choix de mettre en avant ses forces de caractère, décider en connaissance de cause et savoir dire non !  C’est aussi apprendre à remplacer le “il faut” par “je choisis”.

 

Allez hop ! Je me lance ! vive la vie !

A vous de jouer ! 2 minutes pour regarder les noms des 52 Bulles de Bonheur que nous vous avons partagées, et décider de passer à l’action et d’influencer votre vie en y ajoutant une ou plusieurs bulles !

Instagram 2 minutes de bonheur
facebook 2 minutes de bonheur
You tube 2 minutes de bonheur
Pinterest 2 minutes de bonheur